En 1952-1953, il est accueilli à Jouy-en-Josas chez une amie de sa mère au 38 bis rue du Docteur Kurzenne, puis de 1956 à 1960, il est pensionnaire à l’école du Montcel.
L’absence de son père au comportement trouble, la figure lointaine de sa mère comédienne, la mort de son frère cadet à 10 ans marquent prématurément la fin de l’innocence du jeune garçon. Empreinte de mélancolie et de mystère, son œuvre est construite autour de la perte, de l’absence et de la quête identitaire.
Le 9 octobre 2014, il reçoit le Prix Nobel de littérature pour « l’art de la mémoire » avec lequel il a évoqué les destinées humaines les plus insaisissables et dévoilé le monde de l’occupation.
Les personnages et lieux de son enfance à Jouy-en-Josas dans les années 50 sont identifiables dans plusieurs de ses romans notamment : « Rue des boutiques obscures » (Prix Goncourt 1978) et « De si braves garçons » (1982).

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