Né en 1816 – Mort le 22 mars 1860.

Pierre-Louis-François Levêque de Vilmorin, généralement appelé Louis de Vilmorin, le petit-fils de Philippe-André de Vilmorin (biologiste et chimiste), est membre de l’entreprise familiale de Vilmorin-Andrieux. Il a consacré sa vie à la biologie et la chimie, principalement sur la sélection et la culture des plantes.

Les Vilmorin ont été très tôt convaincus que leur activité de production de semences et plants et d’amélioration des plantes ne pouvait pas être séparée d’une activité scientifique. L’homme qui a donné cette impulsion fut surtout Louis de Vilmorin qui fit des travaux comparables à ceux de Mendel en étudiant les disjonctions de couleurs de fleurs dans les descendances de croisement chez le lupin Lupinus hirsutus. Il a élaboré une théorie de l’hérédité des plantes et a reconnu qu’il était possible de sélectionner certaines caractéristiques de la plante et de développer de nouvelles variétés présentant des caractéristiques choisies.

Dès 1853, il utilisa le saccharimètre comme outil aidant à la sélection des individus les plus riches en sucre. L’application de son principe d’isolement ou de sélection généalogique lui a permis d’améliorer très significativement la teneur en sucre. En 1856, Louis de Vilmorin a publié sa Note sur la création d’une nouvelle race de betterave et considération sur l’hérédité chez les plantes, établissant les bases de la théorie moderne de l’industrie semencière. Il réalisa les premiers travaux portant sur l’amélioration de la betterave sucrière, à Verrières. Il fut, notamment, le premier à appliquer une sélection physique basée sur la densité. Les travaux sur l’amélioration de la betterave sucrière furent poursuivis par Jacques de Vilmorin au XXe siècle. En soixante ans, la teneur en sucre de la betterave sucrière est passée de 9 % à 18 %.

 

Partager cette page sur :