Né le 12 septembre 1905 à Paris – Mort le 20 juillet 1980 à Verrières-le-Buisson.

Roger de Vilmorin est le fils naturel de Mélanie de Gaufridy de Dortan (1876-1937) et du roi Alphonse XIII d’Espagne. Il a toutefois été reconnu par l’époux de sa mère, Philippe de Vilmorin. Il épouse en 1926 Pauline Rose Ernestine Roissard de Bellet (1892-1940) et en secondes noces en 1945 Édith Alice Cécilia Lowther (1906-1992). De son premier mariage, il a eu cinq enfants et du second deux enfants.

Roger de Vilmorin dirige les services scientifiques de la société Vilmorin-Andrieux, installée à Verrières-le-Buisson, de 1926 à 1964. Il devient membre de l’Académie d’agriculture en 1946 et dirige l’institution en 1961. Il est président de la Société botanique de France en 1953-1954 et membre du Comité international de nomenclature botanique de 1954 à 1972.

En 1942, Roger de Vilmorin aborda la création de variétés résistantes aux parasites : tomate résistante aux champignons du sol, melon résistant à la fusariose, haricot résistant au virus de la mosaïque. L’installation d’un département « potagères » permit la création de nombreuses variétés de pois, haricots, laitues, carottes et, en 1956, la commercialisation du premier hybride mondial de tomate : la F1 Fournaise toujours en vente aujourd’hui.

En 1990, Roger de Vilmorin et son frère Olivier ont été élevés au rang de Juste parmi les nations par le Comité pour Yad Vashem pour leurs actions durant la Seconde Guerre mondiale.

Jusqu’à la Libération en août 1944, soit pendant 2 ans, la famille de Vilmorin avait logé les Meller, des juifs polonais, dans une maison située en face de la leur, puis ils embauchèrent le chef de famille et l’un des fils dans l’usine.

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