Né le 1 janvier 1431 – Mort le 1er janvier 1463.

François Villon, de son vrai nom François de Montcorbier ou des Loges, est un poète français du XVe siècle.

Bien qu’il soit le poète le plus connu de son époque, il n’a laissé derrière lui que très peu d’éléments sur sa vie, l’autobiographie n’étant pas pratiquée au Moyen Âge.

Il est né à Paris (ou aux Loges-en-Josas selon certains ouvrages) en 1431 ou 1432.

Issu d’une famille pauvre, il est orphelin très jeune.

Villon est recueilli par Guillaume de Villon, un chanoine de l’église Saint-Benoît-le-Bétourné.

De 1443 à 1452, François Villon a étudié à l’ancienne Université de Paris, profitant de la vie estudiantine dans le Quartier latin.

Bachelier en 1449, licencié puis maître de la faculté des Arts en 1452, Villon semble destiné à devenir clerc.

Loin d’être un enfant de chœur, il se trouve dans l’obligation de fuir Paris à 24 ans après avoir tué un prêtre (Philippe Sermoise) dans une rixe.

Malgré une vie chaotique, François Villon a connu la célébrité de son vivant grâce à sa poésie, qui a bâti autour de lui un mythe du poète à la fois escroc et farceur.

Son premier succès, intitulé « Le Lais » (1456), a été écrit pendant ses années d’étudiant, et fait l’inventaire des legs qu’il s’apprête à faire à ses proches alors qu’il va quitter la ville.

En 1461, il écrit « Le Testament », dans lequel il s’imagine toutes les richesses dont il pourrait faire hériter ses amis et ses ennemis.

Son œuvre la plus célèbre, sa « Ballade des pendus », a vraisemblablement été écrite pendant sa détention.

Dans un ouvrage consacré au poète, Auguste Longnon a recherché les traces de ce «maistre es arts» dans les registres universitaires et l’identifie comme étant François de Montcorbier, son véritable nom, Villon n’étant qu’un surnom qu’il utilise dans ses œuvres, cité en 1449 parmi les «baccalariandi» et en 1452 parmi les «licenciati» : «Franciscus de Montcorbier, de Parisius», ce qui tendrait à montrer qu’il est né à Paris. Auguste Longnon considère ces mentions plus probantes qu’une lettre de rémission de la chancellerie royale employant pour désigner le célèbre poète les termes de «maistre François des Loges».

 

 

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