Sous le règne de Louis XIV, elles alimentèrent en eau les bassins de Versailles, en passant par les étangs de Saclay et l’aqueduc des arcades de Buc. Dès le XIIe siècle, trois châteaux s’élevèrent sur les terres de Vauhallan, formant trois fiefs : Limon, Les Repentis ou Arpentis, Vauhallan, à partir du XVIIe siècle, il faut y ajouter le fief de Richeville. Aujourd’hui, on peut toujours admirer la ferme des Arpentis sur la route qui mène à Saclay et, à Limon, le vieux Colombier qui y dresse fièrement sa tour.

A quelques pas de là, près du dernier château de Limon construit vers 1850, s’élève une abbaye bénédictine de construction récente. Elle est célèbre par ses offices religieux chantés en grégorien ; dans la crypte un petit musée présente les souvenirs de la famille royale de Louis XVI et de Louise Adélaïde de Bourbon-Condé, fondatrice du monastère Saint-Louis-du-Temple dans l’ordre bénédictin. Un autre musée présente l’œuvre de Mère Geneviève Gallois, moniale artiste qui réalisa les vitraux de l’église abbatiale et de nombreux dessins et livres.

L’église et la ferme des Arpentis sont inscrites à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. De la première église, bâtie vers 530 par Childebert Ier, fils de Clovis et de Sainte-Clotilde, à la suite d’un miracle rappelé par un vitrail, il ne reste que la crypte.

La chapelle romane fut réédifiée au XIIe puis restaurée au XIXe siècle. La vieille croix dans l’ancien cimetière qui jouxtait l’église, date de 1602 et est classée Monument Historique.