La paroisse, selon les termes de l’abbé Lebeuf, n’est connue que depuis le début du XIIIe siècle. A cette période, la cure doit payer une dîme à Notre Dame de Paris.

Regroupé autour de l’église, le village était composé de maisons en bois abritant quelques dizaines de « feux ».

Le registre des décès de Notre Dame de Paris, tenu par l’évêque Eudes de Sully (1165 – 1208) fait mention d’une dîme ecclésiastique donnée aux chanoines du Chapitre à l’occasion de la célébration de Saint Bernard.

L’archidiacre de Josas effectue de fréquentes visites à Buc entre les années 1458 et 1470.

Du XIIIe au XVIe siècle, il semble que les « desservants » de la paroisse soient nommés par le chapitre de Notre Dame de Paris.

Les fondations de l’église, présumées romanes, sont restaurées au 14ème siècle.

Du 14ème au 16ème siècle, les réparations de l’église sont faites au gré des personnalités des curés et des dons divers, comme en témoignent les registres de la fabrique déposées par la paroisse aux archives municipales.

Sous le règne de Louis XIV, au 17ème siècle, Buc est déclarée paroisse royale.

Jusqu’au 18ème siècle, les personnes de haut rang et quelques « desservants » sont enterrés à l’église dans un caveau à leur nom.

A cette époque, l’église est entourée de deux cimetières, au nord celui des « étrangers » et au sud celui de la paroisse.

En 1782, les cimetières sont transférés sur le terrain offert par Louis XVI, sur l’emplacement actuel.

Pendant la période révolutionnaire, l’abbé Honoré Jollivet, curé de la paroisse pendant près d’un demi-siècle, est nommé secrétaire greffier du conseil général (municipal).

Avec l’aide des paroissiens, il rachète les objets du culte mis en vente à la suite du décret ordonnant la cession des propriétés ecclésiastiques déclarées « biens nationaux ». Malgré cela, l’église ne semble pas avoir été fermée et le culte a continué à y être célébré.

Tout au long du 19ème siècle, les travaux d’entretien de l’église, du clocher et de la toiture ne suffisent pas à maintenir le bâtiment en état. C’est pourquoi, l’expertise de 1939 déclare l’église trop vétuste et demande sa fermeture.

En 1940, l’explosion de la poudrière de Satory provoque la destruction des vitraux et de la toiture.

Laissée à l’abandon pendant la deuxième guerre mondiale, l’église est de nouveau consolidée par l’abbé Victor Lequeux avec quelques paroissiens

Le choeur, la façade principale et le bas coté nord sont restaurés de 1947 à 1964.

L’agrandissement réalisé en 1993 et 1994, grâce aux dons des habitants de Buc et des environs, se traduit par la créations d’absides, d’un porche nord et d’une sacristie.

Notez aussi que l’église renferme trois objets du patrimoine bucois classés Monuments Historiques:

  • une statue en bois de la Vierge à l’Enfant probablement du XVIe siècle qui se trouve dans une niche vitrée à droite de la nef;
  • une statue en pierre du XVIIe siècle;
  • la grosse cloche datée de 1775 et baptisée : « Louise Auguste Adélaïde » par Louis XVI, son parrain et Dame Marie-Adélaïde de France qui était le nom de la fille ainée de Louis XV et sa marraine.
Église Saint-Jean Baptiste
2 Rue des Frères Robin+E19
78530 BUC

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